Présentation de l’exposition
Comme tout mot, chacun y associe une image. Afin de partir de la même image, commençons par sa définition (dictionnaire Larousse) :
Ordure : nom masculin pluriel
Débris, restes d’aliments qui sont impropres à la consommation ou à l’usage : Jeter les déchets à la poubelle.
Matériaux rejetés comme n’ayant pas une valeur immédiate ou laissés comme résidus d’un processus ou d’une opération. (On nomme déchets industriels ceux qui ne peuvent ni être admis en décharge ni être ramassés avec les ordures ménagères en raison de leur quantité ou de leur toxicité.)
Produits incombustibles et inutiles du métabolisme des cellules vivantes, destinés soit à être rejetés (gaz carbonique, excreta, urine, sueur, urée, acide urique), soit, chez les végétaux surtout, à être accumulés à l’écart de la circulation générale (latex, oléorésines, alcaloïdes, etc.).
Une fois la présentation théorique faite, Pourquoi en faire une exposition photographique ????
- Car c’est un objet commun, un sujet de société. Nous en produisons tous, nous en voyons tous, dans des bacs prévus à cet effet et, malheureusement, également dans la nature.
- Car c’est un sujet intéressant à photographier ; il en existe de toutes couleurs toutes les tailles, toutes matières.
- Car une fois qu’on a fermé le bac, on ne sait pas trop ce qui se passe, c’est presque magique !!!
- Car le sujet est traité majoritairement d’un point de vue politique ou pédagogique, rarement graphique.
Dans cette exposition, nous avons décidé de traiter le sujet selon 3 axes :
- Le déchet lui-même, celui que tout le monde connaît
- Le traitement, afin de montrer le graphisme de ces opérations, mais également le circuit court que prennent certains déchets pour revenir dans la circulation sous leur forme initiale ou sous forme d’œuvres d’art comme celles de Thierry Commelard
- Les hommes et femmes : tout ce traitement n’est possible que grâce à ces personnes ; nous voulions leur rendre hommage.
L’exposition a été préparée et est présentée avec le soutien du SMITOM-LOMBRIC et de la Ville de MELUN
L’ Objet
Nul besoin de long discours, c’est la partie que tout le monde connaît. Nous reprendrons juste une partie du sous-titre du film « une vérité qui dérange » de Al Gore : une exposition dont « les responsables et les victimes sont dans la salle ».
1) L’enfance
L’enfance n’est qu’un passage, les objets qui lui sont associés aussi. Un sujet sombre mais intéressant à photographier.
2) « Je consomme donc je suis «
Citation reprise par de nombreuses personnes, dont ARTE qui l’a pris pour titre d’un de ses THEMA.
Durée : 0:52:00
Durée 1:04:00
Il ne s’agit pas directement de la consommation, mais de certaines de ses conséquences. Nous avons cherché à traiter le sujet de façon graphique sans verser dans la facilité, vers le trash.
Durée 1:06:00
3) Retour à l’état naturel
Contrairement au titre de la série, le déchet ne tente pas de venir tout seul dans la nature, il attend juste sagement le retour de son propriétaire. Cette série est le pendant sauvage de la série « Je consomme donc je suis », comme les 2 faces d’une même pièce. Pour les photographes que nous sommes, ces déchets deviennent très photogéniques car très colorés.
Durée 0:01:56
Durée 00:00:56
4) Fin du voyage ?
Si comme nous, vous trouvez que la poubelle est comme le chapeau d’un magicien : on remplit et ABRACADABRA ça disparaît !!!!!
Mais comme Neo dans le film Matrix « pour l’instant tu te sens un peu comme Alice, tombée dans le terrier du lapin blanc » et comme Neo tu as pris la pilule rouge « N’oublie pas, je ne t’offre que la vérité, rien de plus. »
Ces poubelles sont partout, et d’habitude, en tant que photographe on tente de les mettre hors cadre, mais là, …… C’est une inversion mentale.
Durée 00:01:47
5) Fin de marché
Tout le monde aime les marchés et leurs couleurs. Certaines couleurs restent quelques dizaines de minutes après le marché, persistance rétinienne ?
» Revisiter » est un terme à la mode. Par cette série, nous avons revisité la photo de marché.
Le traitement
Comme les inconnus, vous êtes « trop penché au-dessus du vide-ordures et vous êtes tombé dans un étrange pays »
Durée 00:01:46
Comme le magicien masqué, nous allons vous présenter l’envers du décor. Vous verrez c’est beaucoup plus graphique que vous ne pensez !!!!!
1) Chemin de Traverse
Vous trouverez tout ce dont un magicien a besoin !
Durée 00:00:45
Les stockages sont toujours des lieux propices aux photos graphiques.
Durée 00:01:37
2) Seconde vie
Ce n’est pas parce qu’un objet est jeté qu’il n’est plus réutilisable !!!! Cette série en est la preuve. Parfois il peut être réutilisé à l’identique ou sous forme d’œuvre d’art comme celles de Thierry Commelard présentées dans cette exposition.
Durée 01:15:00 disponible jusqu’au 01/05/2018
3) Qui se ressemble s’assemble
Avant de traiter, il faut trier.
Durée 00:01:29
4) Le tas de compost
Oubliez votre image du tas de feuilles qui se décompose tranquillement au fond du jardin de grand-père. Pour le photographe, ces grosses machines, ce flot de matière sont très intéressants.
Durée 00:01:30
5) La griffe
La griffe, cet objet qui ferait rêver les accros du Steampunk, comme l’a fait l’araignée de Wild Wild West
Durée 00:02:43
Cette pince qui saisit des tonnes de matière colorée !!!!! Que demander de plus pour un photographe ?
6 et 7) Prisme
Un autre point de vue. Là encore l’œil du photographe sur les détails…
L’homme
Pour que la magie opère, il faut des magiciens. Nous voulions leur rendre hommage, comme Pigalle en son temps
Durée 00:03:50
1) La collecte
Malheureusement, comme la magie n’existe pas (vous avez pris la pilule rouge, je vous le rappelle), il y a des trucs. Voici les hommes de l’ombre sans qui la magie ne peut s’opérer.
2) Le traitement
ATTENTION des intrus se sont glissés dans les images.
Zone pédagogique
Pour les enfants :
Durée 00:26:50
Durée 00:25:02
Pour les adultes :
Document ADEME